Cabinet de psychothérapie

Béatrice GRANDGEORGE

29 avenue de la République
69160 TASSIN-LA-DEMI-LUNE

 

Accompagnement 
Adultes, Couples & Adolescents

“L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même

car il porte dans son âme les germes de son devenir.”

Carl Gustav Jung

 

 

J'accompagne les personnes qui se trouvent en situation de :

Je vous accueille dans mon cabinet de psychothérapie situé 29 avenue de la République à Tassin la Demi Lune (entrée sous le porche – 1er étage)
(Parking de l’Horloge  – Arrêt de bus Eglise Demi-Lune).
Je propose également un accompagnement en télé consultation sur demande.
Les séances ont une durée d’1 heure et sont au tarif de 60€. 
 
J’anime en complément des ateliers thérapeutiques et des groupes de parole. 
 
Pour prendre rdv ou obtenir plus d’informations :  
 
  • par téléphone au 06.20.55.23.29 
  • par mail contact@beatrice-grandgeorge.fr

Mon objectif principal est de vous accompagner à vous découvrir, à vous aider dans la compréhension de votre fonctionnement interne, les épreuves ou décisions précoces qui vous ont amenées à adopter ces modes, et à mesurer l’impact sur votre rapport aux autres et à votre mode de communication à votre environnement et le regard que vous portez sur vous-même

L’analyse Transactionnelle (L’A.T.)

Méthode thérapeutique fondée dans les années 50 par le psychiatre américain  Eric BERNE, et qui, animé par le désir de rendre la psychologie accessible à un large public, s’appuie sur le concept simple que la structure psyché humaine est composée de 3 instances nommées Etats du Moi qui « agissent » lors de nos interactions avec l’environnement et dirigent nos comportements

Entamer une démarche thérapeutique n’est pas une étape facile, mais il s’agit avant tout de prendre soin de soi

Qu’il s’agisse du ressenti d’une souffrance dont on ne parvient pas à se libérer seul, d’une quête de sens, un besoin d’accompagnement et d’écoute pour traverser une épreuve, pour mieux vivre ses relations, gérer ses émotions, apprendre à se connaître et à comprendre les autres

Blog

La douleur du deuil est à la mesure de ce qu'on perd

Comment parler du deuil ?

La mort fait partie de nous, elle nous touche, à différentes étapes de notre vie, de manière plus ou moins fulgurante, douloureuse, imprévue ou attendue et laisse en chacun de nous des cicatrices qui sont parfois difficile à soigner.

A quelques jours de la « Toussaint » qui célèbre nos morts, La fable de la Fontaine « Le chêne et le Roseau » m’a servi de point de départ pour évoquer ce que l’on nomme le travail de deuil et de poser les mots sur un sujet encore parfois tabou.

Affronter la perte de l'être aimé, d'un idéal, d'un travail, d'une histoire, représente un chemin long, douloureux et éprouvant pour chacun d'entre nous.

Le deuil est l’annonce d’un combat long et difficile. Son intensité et sa durée varie selon les conditions (accident, suicide, licenciement…), le lien (famille, amis, travail, lieu…) et la temporalité (deuil anticipé ou soudain).

💦A l’instar de la fable de Jean de la Fontaine, il se peut que l’on agisse tel un Chêne avec force, résistance, solidité face à l’adversité et…. qu’un jour le « vent nous emporte » parce que l’on n’a pas laissé la place à l’expression de nos émotions et que cette lutte nous a fragilisé ❤️🩹

😪 Ou bien que tel un Roseau, on se plie, on courbe le dos, en signe de résignation, et que nous nous laissons submerger par la douleur, au risque de perdre de pied…

Alors que l’on soit Chêne ou Roseau, il n’y a pas d’attitude idéale face à la perte. « Faire son deuil » est un chemin personnel, individuel, unique qui nécessite du temps.

Accepter la perte est un « travail » de désengagement (de l’Objet selon S. FREUD), d’acceptation, de changement, et de renaissance.

Ce travail passe par différentes phases (et beaucoup d’allers et retours). Elizabeth Kübler-Ross – psychiatre des années 60 a représenté les étapes de ce processus de « transformation » (insufflé par les dessins de 🦋 réalisés par les enfants dans les camps de concentration) la Courbe de deuil :

  1. déni (deuil retardé, inhibé)
  2. colère, révolte
  3. marchandage (superstition…)
  4. dépression, tristesse, résignation
  5. acceptation, intégration

L’acceptation de la perte et séparation à l' »objet perdu » dépend de la manière dont nous avons établi notre type 🔗 d’attachement dans l’enfance comme l’a théorisé John BOWLBY (sécure, insécure évitant- ambivalent-désorganisé)… La blessure d' »abandon » présente en chacun de nous – est ravivée également en cas de deuil. 

Un processus de deuil dure généralement 1 année mais peut parfois durer plus longtemps. Si la douleur se prolonge, ou que  l’état dépressif lié à l’intensité de la souffrance altère considérablement le quotidien et la vie sociale, il peut s’agir de ce que l’on nomme un deuil compliqué, voir pathologique.

La thérapie permet la reconnaissance par l’écoute de la souffrance, l’accueil et l’intégration des émotions (colère, peur, tristesse, anxiété…), la remémoration, l’expression et l’analyse de sa douleur.

Ce travail d’élaboration et d’intégration peut s’accompagner d’outils tels que :

  1. rituels personnels,
  2. objets culturels,
  3. l’écriture narrative,
  4. carnet de deuil,
  5. photolangage…

qui permettront d’inscrire la perte dans l’histoire de sa vie ⛅ 🌤️ ☀️ 💫 et d’avancer à nouveau, différemment, entre les chênes et les roseaux.

 

RÉF. :

Témoignages de personnes endeuillées

Illustration musicale

L'estime de soi i- Béatrice GRANDGEORGE - Cabinet psychothérapie Tassin

Un sentiment d'illégitimité

Aujourd’hui, ce sentiment s’étend à bon nombre de personnes qui, à titre personnel ou professionnel, peinent à défendre, assumer ou se réjouir de leur position :

  • Les néo-parents,
  • Les couples de familles recomposées,
  • Les jeunes diplômés,
  • Les créateurs d’entreprise
  • les minorités sociales

Un flot d’émotions viennent insidieusement occuper le quotidien d’une personne atteinte d’un sentiment d’illégitimité :

  • Peur
    • de l’échec
    • de ne pas être à la hauteur
    • du regard des autres / du jugement
  • Honte – Doute
    • de se montrer
    • d’oser, prouver
  • Anxiété, angoisse
    • d’être « démasqué »

Ces émotions répondent à des besoins de reconnaissance, d’appartenance (et de structure pour faire référence à un des socles de l’Analyse Transactionnelle), qui, lorsqu’il deviennent trop présents, s’inscrivent comme un frein à l’expression du plein potentiel de chacun.

Lorsque l’on évoque la légitimité professionnelle ou personnelle, il n’est pas seulement question des qualifications ou des aptitudes d’un individu qui vont venir le légitimer, la question est de savoir si une personne se sent reconnue par les autres dans sa fonction.​

Cette quête perpétuelle de la validation par l’entourage de sa place et de sa légitimité à l’occuper est liée à des blocages psychologiques archaïques qui ont générés un déficit de confiance et d’estime de soi.

Ainsi, Le sentiment d’illégitimité vient de loin.  Il est en lien avec des expériences passées, des ressentis par rapport à l’accueil et l’amour familial vécu, et dépend  de l’environnement sociologique ou politique dans lequel l’individu a grandi.​

Comme le cite Maud Navarre docteure en sociologie et cheffe de rubrique pour le magazine « Sciences Humaines » dont ce texte est issu dans le n°330 en 2020 :

« On ne naît pas avec une estime de soi déterminée : celle-ci se cultive, se développe et s’entretient continuellement grâce à l’amour et au soutien que l’entourage peut apporter. C’est un équilibre fragile entre l’image que l’on a de soi et le regard que renvoient les autres. Une tension constante qui peut être remise en question à chaque épreuve de la vie. Elle n’en demeure pas moins un besoin fondamental pour l’épanouissement de chacune et de chacun. »

Derrière l’estime de soi se trouve le Besoin « d’exister dans la relation », qui en réalité, sous-entend un ou plusieurs Besoins relationnels qui restent en souffrance. Richard Erskine – fondateur de la psychothérapie intégrative – en dénombre 9 :

Besoins de

  • Sécurité
  • Validation (affirmation et signification au sein d’une relation)
  • Acceptation (par une personne stable, fiable et protectrice)
  • Confirmation (dans l’expérience personnelle)
  • Définition de soi
  • Avoir un impact (sur l’autre)
  • Exprimer l’amour
  • Et besoin que l’autre prenne l’initiative

Si cette liste n’a pas d’ordre chronologique car la cohérence de ces besoins est propre à chacun, il est cependant à noter qu’ils sont reliés.

 Un travail thérapeutique psychodynamique et relationnel permet la mise en conscience de ses besoins relationnels non assouvis, et de ses décisions archaïques, qui, prisent en réaction à son environnement dans l’enfance, deviennent limitantes dans le présent.

A partir de l’étude des comportements et des modes relationnels (transactions) adoptés avec les autres, la thérapie fondée sur l’Analyse Transactionnelle permet un travail psychothérapeutique qui aura pour objectif :

  • d’identifier les instances psychiques (états du moi Parent – Adulte –  Enfant) qui sont « agits » par l’individu lors de ses relations interpersonnelles,
  • de montrer les jeux psychologiques engagés pour maintenir les croyances et méconnaissances qui font office de mécanismes de défense,
  • de mettre en lumière le scénario ou plan de vie établit dans la prime enfance, guide inconscient de nos agissements au quotidien…

Ce travail d’élaboration permet de comprendre son mode de fonctionnement, de modifier sa posture relationnelle,​ de porter un regard différent et bienveillant sur soi, l’entourage, et son histoire, d’oser se montrer et afficher ses compétences…en bref, avoir confiance et soi et se sentir légitime et ce en toutes circonstances !

La Dépression : Un sujet qui nous touche tous, même les champions

Après une cérémonie d’ouverture grandiose, les Jeux Olympiques 2024 de Paris font la Une de tous les tabloïds. Quelles influences cet évènement peut avoir sur chacun de nous en terme psychologique ? Les messages sociaux et sociétaux véhiculés durant cette soirée d’ouverture 26 juillet portaient sur le fait que le sport n’est pas que compétition. On y trouvait également les valeurs suivantes :

  • l’appartenance  (à un collectif, un pays, un sport…)
  • la tolérance, le respect et l’ouverture,
  • la reconnaissance, …
 
Si ces fondements sont essentiels à la vie en collectivité et au bien-être individuel, que nous apporte de plus profond cet évènement mondial ?
Nous constatons au travers de divers témoignages d’athlètes de haut niveau (Simone Biles, Mickael Phelps…), combien la prise en charge de la dépression est longue et complexe.
De leur partage d’expériences, on peut extraire et confirmer les postulats suivants :
  •  il est important de travailler sur soi pour mieux se connaître, connaître sa personnalité […], comprendre ses émotions afin d’optimiser ses performances,
  •  Il faut savoir que les troubles liés à la souffrance mentale augmentent dans le cas d’une prise en charge tardive…

La dépression, le burn-out, les troubles alimentaires peuvent toucher chacun d’entre nous, même les champions. Alors lorsque nous constatons, pour soi ou pour un proche les symptômes suivants :
  •  perte d’appétit
  • troubles du sommeil
  • fatigue importante, inhabituelle
  • tristesse, difficultés émotionnelles
  • dévalorisation ou perte de l’estime ou confiance en soi
  • irritabilité, impuissance, isolement
  • difficultés de concentration
  • perte de confiance en l’avenir,

il est nécessaire de les écouter, et de consulter un professionnel de l’accompagnement sans tarder…

 

La vérité

Chacun sa vérité ?

Face à une situation, chacun de nous pense détenir la vérité sur ce qui s’est réellement passé, sur l’impact et les conséquences qui en ont découlées.

Et pourtant, de nombreux écrits montrent que plusieurs témoins narrant leur vécu d’un même évènement (traumatique ou non) évoquent une « vérité » souvent divergente.

 

Ainsi en fonction de :

 

👉 Nos croyances en soi, les autres, la vie

👉 Nos expériences passées et les adaptations scénariques prises dans notre enfance (et notre vie d’Adulte)

👉 les émotions en lien avec l’évènement (peur, colère, joie…)

 

nous portons un regard différent sur une situation, qu’elle nous concerne à titre personnel ou qu’elle soit externe à notre quotidien.

 

La Vérité c’est donc celle que l’on porte, qui nous correspond, qui se trouve être en lien avec notre histoire, notre environnement, nos décisions.

 

En cas de problèmes relationnels, accepter que notre vérité n’est pas unique permet de porter un regard nouveau sur la situation (conflit professionnel, incivilité, séparation…), de s’interroger sur ce qui compose la nôtre et celle de l’autre, et la(les) raison(s) du désaccordage, pour qu’au fil du temps, faire preuve de compréhension, d’acceptation et de tolérance.

 

Ce travail d’introspection pour comprendre sa vérité peut être un chemin long et sinueux, mais s’il est encadré par un professionnel consciencieux et bienveillant, il sera source de conscience, de changements, d’apaisement🕊

post 2 - Indépendance : autonomie

Indépendance/Autonomie : Quelle différence ?

La différence entre l’indépendance et l’autonomie se situe dans la capacité et la qualité des échanges sociaux qu’une personne va engager avec son environnement.

Ceci relève de son scénario, de la position de vie dans laquelle elle s’est confortée, et des comportements qui en résultent. 

L’Indépendance c’est « l’État de quelqu’un qui n’est tributaire de personne sur le plan matériel, moral, intellectuel »

La personne n’a pas ou peu de besoins provenant des autres (caresses positives, intimité, soins) et agit en limitant la part de responsabilité de « l’autre » dans sa vie. 

Selon l’Analyse Transactionnelle (A.T.), l’accession à l’Autonomie  se manifeste par la libération ou le recouvrement de trois facultés : 

– la conscience de ce que vit une personne dans l’ici et maintenant, avec l’acceptation de ce qu’implique cette réalité, ses conséquences

– la spontanéité permise par une navigation fluide et adaptée entre chacun des états du moi d’une personne

– l’intimité qui me permet de vivre des relations, émotions simples, sincères avec les autres, sans jeux

Pour Eric Berne (Fondateur de l’A.T.), l’autonomie est un chemin. Elle permet à l’individu de faire ses propres choix.

Il est parfois intéressant de s’interroger sur notre chemin, nos choix, nos relations aux autres, et revisiter notre histoire pour identifier les « blocages » provenant du passé empêchant l’accès vers ce que l’on définit comme l’autonomie, dans le présent…

la parole restaure les liens

Le besoin d'être écouté

🗣Parler pour se relier🔗

 

A l’ère où l’on évoque l’instauration de cours d’Empathie en milieu scolaire, il m’a semblé important de regarder la place de la parole dans nos sociétés contemporaines.
Gérald Garutti, philosophe et metteur en scène, nous dit « On se parle de plus en plus et l’on s’écoute de moins en moins ».
Dans son interview de mars dernier sur France Culture où il évoque les « 7 arts de la parole » j’ai retrouvé certains des fondements de notre pratique professionnelle  :

– l’écoute sans préjugé ni ressentiment,
– l’accueil inconditionnel ou la possibilité pour celui qui est écouté, de se sentir exister dans sa différence,
– L’alliance (thérapeutique)

La parole restaure les liens si elle est adressée, incarnée, avec bienveillance.

Pour se relier, il faut être écouté 😌

https://youtu.be/-4IeaMK4Wto

 

 

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